Belle saison en perspective à l’Opéra de Toulon ! Sur sept ouvrages programmés, on trouve 3 titres incontournables (Carmen, La Traviata, Così fan tutte) et 4 titres plus rares, l’Opéra remplissant ainsi parfaitement sa double mission : permettre au public de retrouver les grands titres qu’il attend tout en lui offrant la possibilité de belles (re)découvertes.
Parmi ces quatre œuvres moins souvent jouées, trois sont vraiment rares : Wonderful town de Bernstein (l'Opéra de Toulon avait proposé la création française de l'oeuvre en 2018 : c'est ce même spectacle, extrêmement bien accueilli à l'époque, qui est ici repris), Si j’étais roi d’Adam, et Le Voyage dans la lune d’Offenbach (un spectacle créé à l’initiative du CFPL et qui sera amené à tourner dans toute la France). La quatrième oeuvre est un peu plus célèbre puisqu’il s’agit de la Semiramide de Rossini, même si elle reste relativement rare en France – et en tout cas à Paris, qui continue d’ignorer superbement tout le répertoire sérieux du compositeur).
Vocalement, les affiches réservent quelques belles surprises : aux côtés de la Violetta d’Eugenia Dushina, nous entendrons l’Alfredo de Julien Behr.
Si j’étais roi permettra de retrouver Jean-François Marras, dont le passage à Académie de l'Opéra national de Paris a été remarqué. Nous découvrirons la Carmen de la mezzo-soprano géorgienne Ketevan Kemoklidze et le José d’Amadi Lagha, et nous retrouverons la brillante Adriana González en Micaëla.
Enfin, Karine Deshayes et Philippe Talbot seront en tête d’affiche de Semiramide.
© Christian Dresse
© Marc Ginot
Eugenia Dushina, "Addio, del passato..."
Ketevan Kemoklidze, la Habanera
Karine Deshayes, Semiramide